Parfois il ne faut pas chercher bien loin la solution à nos problèmes. Ces dernières années, chergui et canicules ont touchés assez durement la viticulture Marocaine.
Par chance, nous avons au Maroc, et particulièrement autour de la cave, une fleur qu’on appelle « Babounj (à transcrire correctement) », plus connuE sous le nom de matricaria chamomilla chez ceux qui ont fait latin et de camomille matricaire chez ceux qui ont fait des tisanes. Si son efficacité vis-à-vis de la réduction du cuivre dans les traitements anti mildiou semble être remise en cause, la présence d’azulène, comme le chamazulène aurait un effet apaisant sur le stress hydrique et les fortes températures en régulant l’évapotranspiration.
Bien entendu, la tisane et les bienfaits de camomille ne feront pas de miracles, mais alliée à l’argile, à une irrigation habile et à des sols chaque année plus vivants, nos vignes seront mieux armées pour affronter les accidents climatiques.